Team Brunel a remporté hier le Tour des Iles Canaries, première épreuve rassemblant les nouveaux Volvo Ocean 65

L’équipage de Bouwe Bekking s'est imposé devant le bateau espagnol mené par Iker Martinez et l’équipage féminin de Team SCA.

Rokas Milevicius, équipier lithuanien de Team Brunel a commenté cette victoire pour ActuNautique.com : "La course était vraiment fun avec différentes conditions de vent. Nous avons eu du vent fort, du vent faible voire pas de vent du tout, et on a fait du près et du portant”.

Avec sept îles à contourner et plusieurs zones de transitions difficiles, la course n’a pas été de tout repos et Rokas nous a confié que l'expérience de son équipe a sans doute joué un rôle essentiel dans cette victoire.  

Pendant ce temps-là, les deux autres équipages étaient à la lutte pour la seconde place, et c’est le bateau espagnol qui a coiffé au poteau le Team SCA.

Récemment nommé skipper du bateau espanol, Iker Martínez et son équipage ont rejoint Lanzarote en 59 heures et 40 minutes, juste 10 petites minutes avant leur adversaire.

Pour l'équipage féminin du bateau suédois SCA, cette course revenait un peu à partir d’une page blanche !

Après de longs mois d’entraînement, cette première compétition avec leur nouveau bateau est un véritable apprentissage. "Nous avons encore un long chemin à parcourir", a déclaré l’Américaine Sally Barkow, du Team SCA. "Cela permet de voir ce qui est important dans une navigation au large, je pense que désormais l’équipage a une meilleure vision de ce qui nous manque pour être meilleures".

Une fois les équipes revenues à Lanzarote, le Team Dongfeng a poursuivi ses préparatifs d'avant-course avec une séance de Tai Chi. Le skipper français, Charles Caudrelier considère que c’est le moyen idéal pour rassembler son équipage multiculturel et multilingue. “C'est quelque chose que nous aimons tous ”, nous a -t-il précisé, poursuivant : “ Il est intéressant pour nous de découvrir de nouvelles choses comme nous le faisons tous les jours avec nos marins chinois ”.

=> Autres articles sur la Volvo Ocean Race

Une vidéo impressionnante, à l'image du défi technologique que représente ce remorquage !

Le remorquage du Costa Concordia se poursuit et le paquebot italien renfloué, a quitté l'île du Giglio pour Gênes, ou il sera déconstruit dans les régles.

Si la Corse retient son souffle, le paquebot devant passer au large de ses côtes, le défi technologique représenté par ce remorquage est sans précédant et constitue un véritable exploit technologique.

=> autres articles sur le Costa Concordia

Groupama 34, vainqueur l'année dernière, finit second.

Daniel Souben et son équipage remportent le 37è Tour de France à la Voile haut la main devant Groupama 34. C’est la troisième fois que Courrier Dunkerque monte sur la 1ère marche du podium après deux victoires consécutives en 2008 et 2009. Mais cela faisait cinq ans que ce n’était pas arrivé ! La clé de leur réussite ? Leur constance, aussi bien sur les parcours techniques que sur les étapes de ralliement.

Une victoire qui tombe à point alors qu'en début de compétition, l'agglomération de Dunkerque s'était posé la question dans la Voix du Nord, de son maintien ou non dans l'épreuve. 

Sur les parcours techniques, Courrier Dunkerque 3 et Groupama 34 se sont rendus coup pour coup. Chaque point était âprement disputé dans un duel proche du match racing. Les deux concurrents ont offert des moments de voile exceptionnels, comme à Bréhat où les deux bateaux se sont lancés dans une valse infernale de virements de bords dans le courant et entre les cailloux.

 
Performant sur les parcours techniques, Groupama 34 est passé à côté de deux étapes de ralliements à gros coefficient. Ces deux contre-performances liées à des mauvais choix tactiques ont coûté cher à l’équipage de Franck Cammas. Cette année, la moindre erreur avait souvent de lourdes conséquences sur le classement général. Grâce à la monotypie des voiles, le jeu était extrêmement serré. Plus régulier que Groupama 34, Courrier Dunkerque 3 a gagné par sa régularité et sa rigueur. Son adversaire, qui a remporté l’édition 2013, était pourtant coriace. Sur la partie Manche, le bateau vert a été skippé par Fabien Henry, douze fois skipper ou chef de projet sur le Tour de France à la Voile avec cinq victoires à la clé, dont une sur Groupama 34 l’année dernière. Franck Cammas, vainqueur de la Volvo Ocean Race en 2012 et élu marin de l’année a pris le relais en Méditerranée. Mais les deux skippers de Groupama 34 et ses redoutables équipiers n’ont pas réussi à déstabiliser l’équipage de Daniel Souben qui a su rester solide malgré la pression et prendre les courses une à une pendant trois semaines. Les Dunkerquois sont restés concentrés jusqu’au bout et n’ont commencé à exprimer leur joie qu’hier, après leur 1ère place à l’issue de l’étape de ralliement Hyères - Nice. Avec 17 points d’avance à la veille de la dernière journée de course, les jeux étaient faits comme le constatait un Franck Cammas déçu.
 
C’était loin d’être le cas pour la 3ème place. Parti troisième ce matin avec trois points d’avance, Bretagne - Crédit Mutuel Elite est revenu au port 4ème. Le coup est extrêmement dur pour l’équipage de Nicolas Troussel qui avait visiblement du mal à accuser le coup à son retour à terre. Team Oman Sail, en baisse de régime depuis la Méditerranée, se ressaisit le dernier jour et fait chuter les Bretons. C’est le premier podium pour Team Oman Sail sur le Tour de France à la Voile. Sidney Gavignet, skipper, était très ému à l’arrivée. Il a tenu à saluer les énormes progrès techniques des équipiers Omanais qui ont été deux fois en majorité à bord cette année. Mais la technique ne fait pas tout. Si l’objectif de podium a été atteint, c’est aussi parce que l’équipage était particulièrement soudé et prenait du plaisir à naviguer ensemble.
 
L’équipage amateur de Normandy - Acerel peut également être fier de sa performance ce soir, à Nice. Vainqueurs au classement amateur, les Normands terminent à la 5ème place au général devant le jeune équipage professionnel de Ville de Genève - Carrefour Addictions. Si les Suisses, après des débuts prometteurs, ont manqué de réussite en Méditerranée, les Normands ont fait quant à eux des étincelles sur la deuxième partie de la course. Baptiste Choquenet a fait efficacement le lien entre l’équipage qui a couru en Manche et les nouvelles recrues arrivées à Roses, en Espagne. Non seulement la nouvelle équipe maintient sa première place au classement amateur acquise en Manche mais elle parvient même à monter d’une place au général. Visiblement, la mayonnaise a bien pris entre le match racer Cédric Château, le figariste Alexis Loison et les autres jeunes équipiers en formation. 
 
Si l’équipage de Nantes-Saint Nazaire a mis les bouchées doubles en Méditerranée avec de très belles percées en tête de la flotte, le coup de collier n’était pas suffisant pour revenir au contact de Normandy-Acerel. Les Nantais terminent 7èmes au général et 2èmes au classement amateur devant Toulon Provence Méditerranée - COYCH. Les Sudistes, qui commençaient à prendre leurs marques en Manche, ont totalement perdu pied en arrivant en Méditerranée. Le renouvellement d’une grande partie de l’équipage a été trop dur à gérer. Le M34 Be. Brussels - Bienne Voile, qui termine 9ème, a lui aussi vu une partie de son équipage se renouveler dans le Sud. Très souvent abonnés à la dernière place, les équipiers belges et suisses ne garderont que des bons souvenirs de ce Tour de France à la Voile. Ils ont gagné en expérience et espèrent pouvoir de nouveau naviguer ensemble. Ils méritent aussi sûrement la palme de la bonne humeur à bord et de la persévérance.

=> autres articles sur le Tour de France à la Voile

Classement général provisoire avec 33 courses :
1 Courrier Dunkerque 3, Daniel Souben          1038 pts
2 Groupama 34, Franck Cammas 1020 pts
3 Team OmanSail, skipper, Sidney Gavignet     956 pts
4 Bretagne - Crédit Mutuel Elite, skipper Nicolas Troussel 954 pts
5 Normandy – Acerel, Baptiste Choquenet 917 pts
6 Ville de Genève – Carrefour Addictions, Nicolas Groux 898 pts
7 Nantes Saint-Nazaire, Jean-Baptiste Gellée     882 pts
8 Toulon Provence Méditerranée, Florian Simonnot 870 pts
9 Be Brussels Bienne Voile, Delphine Wolters et Olivier Bessire 776 pts
 
Classement général provisoire au large après 7 courses :
1 Courrier Dunkerque 3, Daniel Souben 441 pts
2 Bretagne – Crédit Mutuel Elite, Nicolas Troussel 407 pts
3 Groupama 34, 406 pts (…)
 
Classement général technique provisoire après 26 courses :
1 Groupama 34, Franck Cammas        614 pts
2 Courrier Dunkerque 3, Daniel Souben 597 pts
3 Team Oman Sail, Sidney Gavignet     557 pts (…)
 
Classement général amateur provisoire après 33 courses :
1 Normandy - Acerel, Baptiste Choquenet       917 pts
2 Toulon Provence Méditerranée, Florian Simonnot       882 pts
3 Nantes Saint-Nazaire, Jean-Baptiste Gellée 870 pts
4 Be Brussels Bienne Voile, Delphine Wolters et Olivier Besire   776 pts

Le chantier italien Scanner n'en finit pas de surprendre avec ses semi-rigides de grand luxe.

Un semi-rigide de 40 pieds, doté d'une étrave puissance, d'une ligne à couper le souffle et d'une motorisation in-board ?

Autant de caractéristiques surprenantes de prime abord mais qui font du Scanner Envy 40 un petit (gros ?) bijou, pas comme les autres.

Lancé cet été en France, à l'occasion des Journées Portes Ouvertes Scanner France qui avaient lieu à Saint Tropez, ce nouveau modèle complète la gamme Envy, en associant au design très réussi de cette gamme, la carène époustouflante du Scanner 999.

Un mariage détonnant, et qui a beaucoup séduit la rédaction d'ActuNautique.com ! 

Orienté vers le plaisir et l'efficacité, cette vedette open à cabine semi-rigide est à même de vous conduire ne Corse, si le coeur vous en dit, de traverser les mers les plus démontées, grâce à son étrave perce-vague, très fine et haute, qui évite, et c'est là l'exploit, toute éclaboussure : la moindre des choses pour un bateau de luxe !!

La finition comme sur tous les Scanner en règle générale, est de haut niveau, et le modèle personnalisable à volonté, avec un bon point pour le pont en teck (véritable) et un accastillage haut de gamme.

On trouve de tout à acheter sur internet, même des pièces de corvette de classe "Visby".

L'initiative individuelle dans le domaine de la recyclerie prend parfois des chemins de traverse un peu particuliers, comme le démontre un article paru dans les colonnes de notre confrère suédois Sydröstan.

Un employé de l'administration suédoise de l'armement, le FMV (autres articles sur le FMV), vient en effet de recevoir un avertissement de sa direction pour avoir été surpris, par ses collègues, en train de tenter de vendre sur internet, des pièces de moteur de corvelle de type Visby.

Des pièces "qui traînaient" dans un hangar a expliqué ce dernier, pour tenter de justifier sa démarche.

Une affaire qui fait grand bruit en Suède mais qui démontre, s'il le fallait, la grande implication de la population locale dans le recyclage.

La Suède est ainsi l'un des rares pays d'Europe à se présenter comme un importateur net de déchets, du fait de l'excellence de ses mesures de tri sélectif. Du tri sélectif peut être  un  peu trop pris au pied de la lettre par certains...

Les corvettes de type Visby, sont une classe de navires militaires équipant le marine royale suèdoise depuis 2000.

Cinq navires ont été construits depuis le lancement du programme, les HMS Visby (2000), HMS Helsingborg (2003), HMS Härnösand (2004), HMS Nyköping (2005) et HMS Karlstad (2006).

Construites en fibre de carbone par le chantier Kockums (lire nos articles sur Kockums), ces corvettes sont furtives, du fait de leur conception angulaire, sachant que leur canon de 57mm peut être rétracté pour diminuer encore leur signature radar.

Fiche technique des corvettes Visby

• Longueur : 72 m
• Maître-bau : 10,4 m
• Tirant d'eau : 2,4 m
• Déplacement : 640 t
• Vitesse : + de 35 nœuds
• Armement : 1 canon de 57 mm, 8 missiles antinavires RBS-15, 4 tubes lance-torpilles de 400 mm, mortiers de lutte anti-sous-marine, emport de mines navales
• Équipage : 43
• Constructeur : Kockums

20 mois et 20 jours après la réception de plusieurs palettes de contreplaqué, la coque du Solaire 34 est sortie de son hangar.

Préalable à cette opération, la construction d'un ber roulant pouvant soutenir le voilier du tour du monde en 3 défis, incliné à plus de 45 degrés. En effet, la porte de l'atelier mesure 3 mètres de large, et le Solaire 34 … 3,50 mètres…

Après son tour du monde en solitaire sur le Fréquence Jazz  en 2007-2008, Jacques Riguidel vient donc de boucler une étape importante de son nouveau projet qui consistera à entamer, à l'automne, un nouveau tour du monde... mais en Trois Défis désormais :

• Construire son propre bateau (ce qui est désormais réalisé !)
• Affronter les vents contraires (tour du monde "à l'envers" !)
• Naviguer sans énergie fossile

Une sorte de retour aux sources de la marine à voile, sans compromis, pour lequel son voilier, le Solaire 34 , un prototype spécialement conçu pour ce challenge, fait... quatre mètres de moins que le plus petit bateau ayant réussi le tour du monde à l’envers !! Avec des caractéristiques qui lui sont propres : construction en contreplaqué, bois massif et résine époxy, présence de 6 cloisons étanches dans la coque permettant de résister aux contraintes énormes de la mer pendant huit mois.

Car naviguer contre les vents dominants et les courants favorables est une aventure aussi sportive que dangereuse.

Lorsqu’un tour du monde suit le sens du vent, le bateau glisse, comme un surfeur poussé par la mer. A l’inverse, quand le surfeur remonte les vagues, il lui faut beaucoup d’énergie, comme un voilier qui remonte le vent. Autant il est facile de glisser avec la vague, autant passer au travers est ardu. Le tour du monde à l’envers, explique Jacques Riguidel sur ActuNautique.com, "c’est l’Everest en solo sans oxygène et par la face Nord".

Lors de son tour du monde à l’envers, Jacques Riguidel utilisera l’énergie solaire pour des raisons techniques et idéologiques. Il rendra ainsi son exploit aussi original que moderne. Par la transformation de l’énergie du vent en vitesse, le marin applique au judo et à la voile le principe fondamental, principe qui pour le marin est une manière d’être : l’utilisation optimale de l’énergie.

Le tour du monde solaire de Jacques Riguidel s’appuiera ainsi sur l’idée de non-opposition à l’environnement, idée au coeur même du développement durable.

Après cette sortie de chantier mémorable, le Solaire 34 devrait ganger le port de Hendaye mardi, où le voilier recevra son gréement et sa quille.

toutes les informations pratiques sur le Port de Plaisance d'Hendaye (64)

Le géant pétrolier français vient de céder sa filiale CCP Composites à l'Italien Investindustrial pour 73 millions d'euros.

Pour le groupe italien Investindustrial, la France constitue en ce moment, un marché privilégié pour y réaliser des opérations de croissance externe.

Alors que son offre de rachat du Clu Med vient dêtre approuvée par la société française, c'est une autre entreprise hexagonale qui a eu les faveurs de la société d'Andrea Bonomi, CCP Composites, une filiale du géant pétrolier total.

CCP Compsosites, qui est issue de la fusion des sociétés Cray Valley et Cook Composites & Polymers, est bien connue du secteur du nautisme et de la plaisance, par sa gamme de références utilisées dans la fabrication des bateaux en composites, qu'il s'agisse de résines polyester (UPR), de gelcoats et de vinyl esters, sous les dénominations Polycor, Epovia, Enviroguard, Enydyne, Norsodyne, etc.

Des matériaux qui ont révolutionné le secteur de la plaisance et du nautisme dans les années 60, sous la férule de chantiers comme Bénéteau (lancement du premier bateau de plaisance Bénéteau en polyester en 1964), en permettant de proposer des coques rigides, légères et demandant peu d'entretien.

Outre les chantiers navals, la société CCP Composites adresse des marché comme le BTP et la construction, les transports, les loisirs et les énergies renouvelables.

La société dispose de 26 sites de production dans le monde et de trois centres de recherche, emploie 860 salariés et a réalisé un chiffre d'affaires de 560 millions de dollars en 2013.

Tragique accident pour un yacht de 11m, qui avait déjà dû être remorqué par la SNSM de Cannes en septembre 2012.

Le 17 juillet dernier, le Crossmed a déclenché un dispositif aéromaritime de grande envergure pour porter secours à deux plaisanciers, un père et son fils, en détresse au large d’Antibes.

En pleine navigation, leur vedette de 10.80m de long, l'Idefol, venait de heurter un objet flottant non identifié (ofni).

Rapidement, la bateau de plaisance avait pris de la gîte avant de sombrer, ne laissant que le temps à ses occupants de se précipiter dans leur radeau de survie, depuis lequel ils avaient pu appeler les secours.

Le Crossmed a immédiatement lancé un message Mayday et engagé une vedette des Douanes, la DF45, ainsi qu'un hélicoptère de la même administration et dérouté un yacht qui croisait dans les parages.

Retrouvés sains et saufs à plus de 33 kilomètres à l’Est du cap d’Antibes, les deux naufragés ont tout d'abord été pris en charge par l’équipage du yacht, puis ramenés au Vieux Port de Cannes par la vedette des Douanes.

Le 8 septembre 2012, l'Idefol s'était échoué sur l'île de Saint honrat et avait dû être pris en remorque par la vedette SNS de Cannes, ne pouvant se dégager seul de la côte. Aucun blessé n'avait alors été à déplorer.

Devant le forfait - peu étonnant - du Team Australia de la 35e Coupe de l'America, les challengers et les équipes Luna Rossa Challenge, Artemis racing, Ben Ainslie Racing et Team France ont confirmé confirment leur total soutien à l’événement, quelle que soit la ville d’accueil qui sera sélectionnée.

Les quatre équipes qui ont clairement fait part de leur implication réitèrent également leur engagement à coopérer de manière constructive avec le Défender pour la réussite sportive et commerciale de la 35e Coupe de l’America, dans le but d’amener l’événement au plus haut niveau mondial du sport professionnel en termes de médias, de spectacle, de public et d’intensité sportive qui a toujours caractérisé la Coupe de l’America.

Dans ce contexte, les 4 équipes en lice ont précisé avoir hâte d’ouvrir le dialogue avec le Defender Oracle Team USA dans l’intention de préserver le principe « d’une compétition amicale entre nations » - une des valeurs clé du Deed of Gift qui régit la Coupe de l’America – et de coopérer activement avec le Defender à adapter les règles quand cela sera nécessaire et à définir le calendrier des America’s Cup World Series, ainsi que le format des sélectives pour les Challenger et des finales de la Coupe de l’America.

=> autres articles sur la Coupe de l'America

Max Sirena, skipper de Luna Rossa Challenge a déclaré sur ActuNautique.com : « Tous les éléments pour le succès de l’événement sont réunis ; après la 34e Coupe de l’America, il n’y a plus de doute sur la capacité des catamarans à foils et à aile rigide d’assurer le spectacle. Il n’y a plus non plus de doute sur l’enthousiasme, l’intense compétition et l’adrénaline que procurent ces courses. »

Franck Cammas, skipper de Team France, nous a quant à lui précisé : « Nous sommes convaincus que le format de la prochaine America’s Cup amènera une compétition à la fois amicale et tenace entre les meilleurs marins du monde sur les machines les plus spectaculaires que la Coupe ait jamais connues. La 35e Coupe de l’America va confirmer l’entrée dans une nouvelle ère de la voile mais aussi du sport et de ses technologies associées avec une compétition intense. Team France sera fier d’en être ! "

Ce petit poisson tant redouté s'avère finalement très simple à pêcher.

Pour qui ne craint pas de glisser à l'eau, un faux mouvement ou un sursaut désespéré de la bête...

Les piranhas sont des poissons d'eau douce de la famille des Serrasalminae, mesurant entre 15 et 25cm, que l'on trouve dans les cours d'eau d'Amérique du Sud. Ils se regoupent en bancs pour attaquer leurs proies.

Contrairement à une idée reçue, ils n'attaquent pas forcément des proies vivantes, mais sont avant tout attirés par l'odeur du sang, qu'ils peuvent détecter dans l'eau, à plusieurs dizaines de mètres.

Le 25 décembre 2013, près de 60 personnes qui se baignaient dans une rivière d'Argentine ont été blessés par un banc de piranhas (morsures diverses, doigts et orteils sectionnés...). Les malheureux baigneurs profitaient alors de la fraîcheur de l'eau, par des températures extérieures frôlant les 40°C.

Comme nous l'annoncions en avant première il y a une dizaine de jours, le tour de France à la Voile va délaisser les M34 d'Archambault, pour le Diam 24, un petit trimaran sportif signé VPLP et construit par Vianney Ancelin.

Après l’Ecume de Mer (1978), le First 30 (de 1979 à 1981), le Rush Royale (1982 et 1983), le Sélection 37 (de 1984 à 1991), le JOD 35 (de 1992 à 1998), le Farr 30 (de 1999 à 2010) et le M34 (de 2011 à 2014), c’est le Diam 24 qui sera dès l’été prochain le support du Tour de France à la Voile. 

Ce choix n'est une surprise pour personne, qui démontre s'il le fallait, qu'ASO semble avoir parfaitement bien cerné les raisons du déclin du Tour de France à la Voile, en optant pour un format de voilier résolument différent du M34.

Car à bien y regarder, c'est le choix même du M34 qui explique le déclin du Tour de France à la Voile depuis 2011. Coûteux et ne disposant d'aucun circuit de compétition propre, le M34 a d'autant plus pénalisé la Tour de France à la Voile que le budgets se sont fait rares et que les sponsors ne pouvaient bénéficier d'aucune visibilité en dehors de cet événement. 

=> lire aussi : un trimaran pour relancer le Tour de France à la voile ?

Avec le Diam 24, autant le dire, le Tour de France à la Voile change tout !

Signé par le cabinet d'architecture VPLP (autres articles sur VPLP), une référence dans le domaine de la course, le Diam 24 est un monotype, trimaran, de... 7.25m de long qui a déjà réussi l'exploit, depuis son lancement au dernier Nautic, de séduire de nombreux grands marins français, comme François Gabart, Vincent Riou, Bernard Stamm, Lionel Lemonchois, Bruno Jourdren... 

Qui plus est, ce sport boat bénéficie déjà d'un circuit lancé cette année avec des rendez-vous marquants, comme le Grand Prix Guyader, le Grand Prix de l’Ecole Navale, le Raid Emeraude de Saint Lunaire..

Pourquoi passer au Diam 24 ?

Ce choix est l'aboutissement d'une longue étude menée par ASO auprès des skippers, sponsors et institutions partenaires du Tour de France à la Voile.

Une étude de laquelle il est ressorti qu'il fallait opter pour un bateau qui permette de réduire nettement les budgets des équipes, un bateau déjà commercialisé et bénéficiant d'un circuit, à savoir un bateau qui "existe" en dehors du Tour de France à la Voile.

En optant pour le Diam 24, le budget est trois fois moindre par rapport au M34, le petit catamaran coûtant aux environs de 55 000 euros TTC prêt à naviguer !

Idéal d'un point de vu budgétaire, le Diam 24 devrait donc permettre d'attirer de nouvelles équipes : de grands noms de la voile, qui auront ainsi l’opportunité de naviguer sur un projet complémentaire à leurs objectifs principaux, mais aussi des amateurs venant de tous horizons !

Le format du voiler et son architecture permettront en parallèle d'assurer le spectacle, d'ou une plus grande proximité avec les spectateurs.

=> suivre le Tour de France à la Voile sur ActuNautique.com

Les parcours techniques dans des stades nautiques alterneront désormais avec de grands runs de plusieurs dizaines de milles. La volonté de l'organisateur reste de construire un parcours autour de points iconiques du littoral français comme l’ont été cette année Le Château du Taureau à Roscoff ou l’île de Porquerolles pour l’étape de Hyères.

Mené par 3 ou 4 équipiers, le Diam 24 pourra être sorti de l’eau et démonté en une heure seulement. Une logistique adaptée à l’itinérance du Tour.

C'est au Nautic, comme à l'accoutumé, que le parcours du Tour de France à la Voile 2015 sera dévoilé. Le rendez-vous parisien  sera aussi l’occasion de révéler une partie des engagés, car l’enjeu est bel et bien de pouvoir proposer un plateau densifié, rassemblant différentes « familles » de la Voile avec une flotte composée de coureurs issus d’horizons très divers, de noms médiatiques à des experts de l’olympisme, d’équipiers professionnels à des amateurs éclairés. 

Par ce geste, l'Etat fait un signe fort en direction de la filière nautique française, filière industrielle d'excellence.

C'est une bonne nouvelle en faveur des industries nautiques qui nous vient des services de l'Etat : Matignon vient de signer l'engagement financier de l'Etat en faveur du programme industriel "voilier du futur" porté par Catherine Chabaud, Julian Stone et Innovations Bleues.

Dans ce cadre, l'Ademe va apporter 4.2 millions d'euros au projet, soit 40% de son budget total.

A l'équipe de pilotage du projet, composée notamment du groupe cherbourgeois Grand Large Yachting, d'aller chercher les 60% restants.

17 entreprises ainsi que 5 laboratoires de recherche sont partenaires de ce projet,  destiné à imaginer le voilier du futur, un segment de marché sur lequel la France détient le leadership mondial.

Chacune d'entre elle apportera sa contribution, dans le domaine d'innovation qui est le sien.

Sachant que 4 régions ont déjà fait connaître leur intérêt pour ce projet, du fait du dynamisme de cette filière sur leurs territoires, le groupe Total venant quant à lui de signer un premier engagement.

C'est en 2018 qu'un premier bateau laboratoire devrait être mis à l'eau, qui se présentera comme une vitrine commerciale d'une vision française de l'économie circulaire maritime.

Catherine Chabaud présente  pour ActuNautique.com  le projet de Voilier du Futur

"J’ai lancé ce projet avec Julian Stone, également engagé sur les questions de développement durable de la filière nautique. Nous avons pour volonté commune de mobiliser les acteurs du monde maritime pour la préservation de l’environnement dans le cadre d’une gestion durable des activités maritimes. Avec Voilier du Futur, nous souhaitons pousser les innovations sur les bio-matériaux pour le nautisme, les énergies renouve- lables embarquées, le traitement des eaux et des déchets à bord, les peintures antifouling… C’est pour moi LE projet engagé des années qui viennent".

Une start-up suédoise compte lancer en 2015 un wakeboard électrique disposant d'une autonomie de 30 minutes !

Peut-on seulement imaginer un équipement sportif alliant à l'envi les sensations du ski nautique, du snowboard et du surf ? Un équipement silencieux et made in Europe ?

Ce pari, la jeune start-up suédoise Radinn AB (pour Radical Innovation) et sur le point de le relever, en lançant l'an prochain un wakeboard électrique qui représentera sans conteste, une petite révolution dans le monde des sports de glisse.

C'est à l'Université de Lund, en Scanie, non loin de Malmö que tout a débuté pour Philip Werner, alors étudiant. Un an après la présentation du premier prototype, il créait sa société Radinn AB dans le Parc des Sciences d'Ideon, qui jouxte l'Université.

Silencieux, bénéficiant d'une autonomie de près de 30 minutes, ce wakeboard électrique sera commandé à distance par le biais d'une petite télécommande, une pression sur un bouton permettant à l'engin de prendre de la vitesse.

Pour les sceptiques, de grands noms du wakeboard, professionnels de leur état, qui ont testé l'engin et ont été bluffés par les sensations ressenties, en tous points identiques à un wakeboard classique.

Fabriqué en Suède, gage de qualité et d'étique industrielle, ce wakeboard est pleinement opérationnel depuis le mois de mai, ses tests ayant été réalisés en France, dans les Gorges du Verdon.

Quant au teaser vidéo qu'ActuNautique.com vous propose de découvrir, il a lui été tourné dans le port de plaisance de Malmö.

En juillet 2010, les ouvriers du chantier de reconstruction du World Trade Center avaient découvert une bien mystérieuse épave.

Cette épave de 32 pieds de long, un squelette en bois de 9.75m, était situé sous le niveau actuel de la chaussée, et n'avait pas lassé d'interroger sur son origine et la raison de sa présence en cet endroit.

L'épave avait été soigneusement dégagée, pièce par pièce, puis sécurisée, afin d'éviter les dommages relatifs à son exposition à l'air, par les équipes du Maryland Archaeological Conservation Laboratory, puis certains de ses fragments envoyés au Tree Ring Laboratory de l'université de Columbia pour analyse.

Après de longues études, il apparaît que l'arbre utilisé pour sa construction a été coupé en 1773 et qu'il avait alors près de 100 ans !

Quant à son origine, les chercheurs ont procédé par comparaison d'échantillons pour déterminer qu'il provenait de la région de Philadelphie, étant très similaire au bois utilisé par la construction.... de l'Independance Hall !

L'explication de la cause du naufrage du bateau est cependant moins claire, les spécialistes n'ayant pu déterminer si le bateau avait sombré ou s'il avait été coulé afin de renforcer une digue ou assécher un marais.

Détail croustillant : il semble que ce navire ait fait escale dans les Caraïbes durant sa vie maritime, des traces de tarets, des vers marins propres à cette région ayant été retouvés sur sa coque !

Ces vers s'attaquant au bois, peut être faut-il trouver dans cette découverte, la raison de l'abandon du navire...

Le chantier français spécialisé dans la construction de voiliers catamarans, affiche son dynamisme.

Après des mois de réorganisation et la suppression des foyers de pertes, le chantier français Catana Group, qui vient d'annoncer l'élargissement de sa gamme vers le bas, avec le lancement de la gamme Bali, en complément de ses modèles de luxe siglés Catana, annonce une croissance d'activité de 7% sur les 9 premiers mois de son exercice, à 21.2 millions d'euros.

Cette croissance concerne aussi bien son activité "bateaux", que son activité "Services", le chantier étant propriétaire du port de plaisance de Port Pins Rolland.

L'activité bateaux affiche un chiffre d'affaires de 16.4 millions d'euros sur la période, dynamisée par la vente de bateaux d'occasion, le cycle de vente des Catana s'étant "étiré", sous l'effet de délais de fabrications importants des grands modèles, les Catana 59 et 70, et de l'attentisme de la clientèle.

Le carnet de commande du chantier est de 6 mois, du fait d'un "bon niveau de commandes des grandes unités" et du renouveau du Catana 47 relancé par sa déclinaison 30e Anniversaire.

La vente de bateaux d'occasion a quant à elle permis au groupe de doper sa trésorerie, tout en diminuant son besoin en fonds de roulement. La société a d'ailleurs obtenu une ligne de crédit de 1.3 million d'euros, destinée à financer les fin des outillages du Catana 70 et ceux de la gamme Bali.

La phase de fabrication des moules du Bali 45 s'est achevée, et les premiers modèles pré-vendus sont en cours de construction, pour présentation à l'automne.

Le groupe anticipe que ce modèle contribuera fortement à sa croissance sur la prochaine saison nautique.

Sur l'ensemble de l'exercice, Catana Group anticipe un chiffre d'affaires en légère croissance et conservera une capacité d'autofinancement positive.

=> toute l'actualité de Catana

Il y a des jours... ou ce n'est pas le jour !

C'est sans doute ce que se sont dits les matelots du cargo en cours de chargement, qui ont vue la barge en train d'être chargée à leur bord tomber sur le pont de leur navire suite à la rupture d'une élingue, rupture qui a elle même précédé l'effondrement de la grue portuaire déséquilibrée par contrecoup.

Heureusement, plus de peur que de mal, aucun blessé n'étant à déplorer, pour un accident rarissime, mais toujours impressionnant !

=> découvrir d'autres vidéos étonnantes
=> accéder à la web TV YouTube d'ActuNautique.com

Ses 7 occupants sauvés suite à la conduite d'une opération de sauvetage franco-espagnole.

Lundi 28 juillet à 16h30, un voilier français, à bord duquel 7 plaisanciers avaient pris place, et qui navigait à 140 kilomètres au sud-ouest de Toulon, a pris contact avec le Cross Med.

Le voilier était en train de sombrer, après avoir heurté un objet flottant non identifié (ofni).

Le Cross Med a immédiatement mobilisé l'avions de sauvetage maritime Falcon 50, chargé de localiser les naufragés, ainsi que l'hélicoptère Dauphin de la flottille 35F.

En parallèle, un remorqueur espagnol qui croisait dans les parages, le Red Wolf, a été dérouté afin de porter assistance.

Une fois sur place, le Dauphin a procédé à l'hélitreuillage des 7 plaisanciers qui ont été déposés à bord du remorqueur espagnol.

Sains et saufs, ils n'en étaient pas moins choqués par l'accident dont ils venaient d'être victimes.

Une fois à bord du remorqueur, ils ont été hélitreuillés par un hélicoptère Agusta de la Sasemar, société chargée du sauvetage en mer en Espagne puis conduits à terre, à Gérone.

Après quelques années difficiles, le Tourduf affiche un nouveau dynamisme avec son ouverture à la classe IRC et près de 101 participants déjà inscrits.

Rendez-vous incontournable des voileux bretons, le Tour du Finistère à la Voile bénéficie cette année d'une relance bienvenue, qui a déjà fait passer le nombre d'inscrits de 67 l'an dernier à près de 101 à ce jour, sachant que 110 places sont disponibles.

La raison majeure de ce premier succès est sans conteste l'ouverture du Tourduf à la classe IRC, lui qui avait toujours été cantonné à la classe française HN Osiri.

Les plaisanciers étrangers rechignant, et on les comprend, à passer une classe supplémentaire pour une simple course, cette ouverture a déjà fait bondir le nombre de participants britanniques mais aussi belges, attirés par cette course pas comme les autres.

Au total, ils seront donc près de 700 marins à couper la ligne de départ le 4 août prochain à Roscoff pour 7 jours d'une course rythmée par 5 étapes : Roscoff, l'Aber-Wrac'h, Camaret, Douarnenez et Port le Forêt.

Des étapes qui seront l'occasion, comme à l'accoutumé, de belles fêtes populaires, concoctées par les municipalités concernées. Chants de marins, balades, disco ou rock’n’roll, il y en aura pour tous les goûts !

Loïc Ponceau de Nautisme en Finistère, organisateur de l’épreuve, déclare sur ActuNautique.com : "Cette année, c’est une belle édition qui s’annonce grâce au nombre de bateaux inscrits. Pas de liste d’attente : nous accueillerons tous ceux qui souhaitent se joindre à nous ! Dans la mesure du possible évidemment !"

=> autres articles sur le Tourduf !

Le problème de la gestion de fin de vie des bateaux de plaisance est un problème majeur du nautisme, qui peu à peu s'organise et se structure.

Comme toute filière industrielle, le secteur du nautisme et de la plaisance est confronté à la fin de vie des produits mis sur le marché, et si longtemps, la décharge ou le fond de la mer ont été les solutions adoptées, le traitement voire le recyclage des bateaux est désormais clairement engagé.

Petit à petit, des spécialistes de la déconstruction des bateaux de plaisance s'implantent, confrontés à une difficulté propre à notre secteur : le traitement des coques polyester et en composite.

En parallèle à cette difficulté industrielle, la collecte même des bateaux de plaisance hors d'usage est un problème en soi, car avant de penser déconstruire une vedette ou un voilier, la première question qui se pose est la récupération même dudit bateau.

Dans ce cadre, la société Les Recycleurs Bretons vient de créer un réseau de "collecteurs", organisé sur la Manche et l'Atlantique, allant de Saint Brieux à La Roche Bernard, comptant près de 35 professionnels du nautisme et de la plaisance.

Un rapport parlementaire montrait récemment que le marché de la déconstruction des bateaux de plaisance s'élève à 1700 unités par an en France, un gisement qui ne pourra qu'aller en augmentant, du fait de l'industrialisation de la production.

Pour traiter les déchets collectés, la société Les Collecteurs Bretons a opté pour la valorisation énergétique, tant il est vrai que les déchets principalement issus du nautisme sont peu recyclables mais fortement combustibles.

Dans la pratique, les plaisanciers souhaitant se débarraser d'une vieille coque pourrront contacter le réseau de collecte, qui mutualisera la récupération et le transport des vieux bateaux, offrant des conditions de praticité et de coût acceptables.

Avec à la clé, une valorisation débouchant sur la production d'un combustible solide de récupération, CSR pour les spécialistes : une idée particulièrement intéressante et qui semble vouée à un bel avenir !
 

Grand retour annoncé pour les fameux voiliers familiaux biquilles, dont le constructeur, le chantier Wrighton avait été liquidé en octobre dernier.

Il y a presque un an, la liquidation judiciaire de la société Wrighton avait surpris le secteur et laissé les propriétaires des Biloup, ces fameux petits voiliers familiaux biquilles dans un grand désarroi.

Des propriétaires accrocs à un type de bateau de plaisance plus si fréquent de nos jours, à savoir des petits voiliers taillés pour la croisière familiale et dotés de deux quilles, solution bien pratique et plébiscitée en Grande-Bretagne et en Europe du Nord.

Des propriétaires qui, hélas, n'était plus si contents que cela de la qualité des bateaux produits et du service après vente, depuis le rachat du chantier à son fondateur par Charles-Médéric Thiout, en 2004.

Aussi, l'annonce d'une relance de la production des Biloup "selon le concept de Richard Wrighton" devrait-elle faire parler d'elle sur les pontons !

A l'origine de cette reprise, deux clients de longue date du chantier, Thierry Bocquet et Patrick Fallot, qui furent les deux premiers à passer commande du Biloup 365, tout dernier modèle présenté par l'ancien dirigeant de la société, mais jamais lancé.

Deux investisseurs passionnés de nautisme mais qui ont les pieds sur terre, comme nous avons pu le conster sur ActuNautique.com, en interviewant Thierry Bocquet, chef d'entreprise du secteur de la distribution automobile, qui nous a précisé vouloir relancer le chantier dans l'Esprit Familial qui était celui de Richard Wrighton.

"Après la liquidation judiciaire du chantier Wrighton yachts, la perte du fichier clients, des plans...une nouvelle page dans l'histoire des Biloup s'annonce" nous a-t-il précisé. "Tout est à refaire, mais nous sommes prêts à relever le défi, car nous croyons en ces bateaux : familiaux, fiables et robustes".

Après le rachat des moules et l'obtention du soutien de la société Ouest Nautic, ancien concessionnaire Wrighton basé à la Rochelle, mais aussi celui de l'architecte naval Vincent Lebailly, la première matérialisation de cette relance aura pour cadre le Grand Pavois de La Rochelle, en septembre.

Deux Biloup seront en effet exposés à flot, chez Ouest Nautic, et une maquette 3D du nouveau 365, rebaptisé 36BF pourra y être admirée.

Richard Wrighton sera aussi de la partie, pour rencontrer les amoureux de la marque et des Biloup, qui donnera sa caution au projet.

Au niveau industriel, la production devrait démarrer dans la région de Caen, en fin d'année, réalisée au sein de la pépinière nautique caennaise. Un choix industriel pragmatique, qui permettrait de bénéficier d'un excellent savoir-faire.

Le lancement du Biloup 36BF devrait quant à lui avoir lieu en juin 2015, le temps de permettre à Vincent Lebailly d'en terminer les plans et de lancer la fabrication des moules.

Et Thierry Bocquet de conclure : "Nous ambitionnons de proposer un niveau de qualité équivalent à celui des Biloup d'avant 2004 (ndlr : avant la cession du chantier de Richard Wrighton à Médéric-Charles Thiout), avec un SAV au niveau, sachant que l'objectif est que nos clients y aient le moins recours possible !"

=> autres articles sur Wrighton Biloup